le 63e Festival de Cannes a donné le ton avec l'idéale santé du cinéma français qui repart avec le Grand Prix, attribué à Xavier Beauvois (Des hommes et des dieux), le prix d'interprétation féminine décerné à Juliette Binoche (Copie conforme) et le prix de la mise en scène à Mathieu Amalric (Tournée).
Plusieurs co-productions françaises
La France a aussi co-produit un grand nombre des films étrangers en compétition officielle cette année.
Le financement français est ainsi majoritaire dans Un homme qui crie du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun, prix du Jury et premier film africain en compétition à Cannes depuis 13 ans, Copie conforme de l'Iranien Abbas Kiarostami ou Hors la loi du franco-algérien Rachid Bouchareb, a indiqué le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), établissement public chargé de réglementer, soutenir et promouvoir l'économie du cinéma en France et à l'étranger.
Il est minoritaire dans Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, qui a reçu la Palme d'or ou La Nostra Vita de l'Italien Daniele Luchetti.
Du côté de la sélection Un Certain Regard, la France a aussi participé au financement, entre autres, d'oeuvres comme Aurora, du Roumain Cristi Puiu, L'étrange affaire Angelica du Portugais Manoel de Oliveira. "Il y a vraiment beaucoup de coproductions cette année car nous avons en France une politique très active et très énergique dans ce domaine", note ainsi une porte-parole du CNC.
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